Ca fait un moment que je n'ai pas écrit. Motif: Les vacances en France et la venue de Clément.
Commençons par les vacances.
Alors ce fut un tour de France trop rapide mais agréable.
Arrivée en à l'aéroport Charles de Gaulle vendredi 23 Mai 8H45. Grande inspiration: Ça sent bon l'air pur!!!
Direction Meudon où on avait réservé un hotel (nostalgie quand tu nous tiens!!)
Ça fait super bizarre de revenir, c'est comme si on était juste partit en vacances.
Récupération de la voiture prêté par Renault, une scenic rallongée, grise anthracite, GPS, démarrage par carte.... Le top, trop la classe!
Samedi matin, Brunch avec Guillaume, ça m'a fait trop plaisir de le revoir, en même temps toujours cette impression de n'être jamais partit.
On prend la route pour aller chez mes parents, on arrive le soir.
Dimanche c'est la communion de Clément. Toute la famille est là.
Clément dans son aube ressemble à un ange (mais je ne suis peut être pas objective).
La messe est vraiment superbe. très bon souvenir.
Ensuite c'est le repas de famille, sympa, bonne ambience.
Vraiment ça été une très bonne journée (même la pluie de l'après midi n'a rien gaché!)
Mardi départ pour St Raphaël.
On retrouve Cess et Tof.
mardi 8 juillet 2008
dimanche 11 mai 2008
Week end escapade IV
4ème et dernier jour:
Retour vers Chennai avec quelques étapes.
D'abord Auroville.
Non loin de Pondichéry, en s'échappant sur de petites routes qui traversent des petits villages, on arrive sur une zone boisée ou est indiqué "Auroville visiteurs".
On se gare sur le parking, c'est joli, vert, propre, il y a même des poubelles!
On demande à notre chauffeur s'il veut venir avec nous, il n'est pas très emballé. Il nous dit qu'il y a des voleurs... en effets tous les chauffeurs étaient dans leurs voitures. Etonnant pour un lieu qui veut réunir tous les peuples dans la paix.
On entre, depuis le temps que j'entends parler d'Auroville, les idéaux de Sri Aurobindo, la mère, le matrimandir, les efforts écologiques des aurovilliens, et le travaille titanesque pour créer une ville verdoyante sur un désert... J'avais mis la barre très haute.
Et là déception, on entre et rien.. 3 batiments: une cafet', un magasin, et un centre d'information désert...
On commence par le magasin (sachant que je vais pratiquement toutes les semaines à celui de Chennai et qu'on venait de faire celui de Pondichéry...), sympa, de toutes façon leurs produits sont super.
Ensuite on monte à l'étage pour avoir le passe pour aller voir le Matrimandir. Passage obligé sur l'histoire de la construction du monument, quelques éléments de base de l'idéologie, un film (qu'on a pas vu) et à la fin de la projection, le pass.
On se rend donc sur le petit sentier qui mène à travers bois au Matrimandir. 1,5 km de promenade ombragée, et la on le voit, brillant, surprenant. Le chemin s'arrête à environ 200 m du monument. Et il n'y a rien. Juste beaucoup de monde fier d'être photographié ici.
On reste quelques minutes et on repart. Je me doutais bien qu'on ne pourrais pas rentrer dans le Matrimandir, c'est un lieu religieux, spirituel, réservé à la méditation... Et de toute façon il n'est pas fini, mais je m'attendais à plus.
Je pensais que sur le site, il y aurais des activités, plus ou moins liées à la spiritualité aurovillienne, qu'il y aurais des ateliers pour sensibiliser les visiteurs à l'écologie... Rien, déception.
On a fini par manger à la cafet' (bio, simple et bon, et pas cher). On a quand même passé un bon moment.
On reprend la route, direction Mamallapuram.
J' y suis déjà aller en décembre avec Alberto et Rebbeca, (Photos ici) mais Stéphane travaillait, alors pourquoi ne pas s'y arrêter, et lui montrer directement le plus intéressant?
Comme d'habitude on demande à Tulasi de venir. Un guide viens vers nous, on a pas besoin de guide, et la le scandale, il menace Tulasi "le site est interdit au chauffeur", on aura tout vu! Tulasi, homme raisonné, nous dit d'y aller seul, qu'il nous attend dans la voiture, ça aurais pu mal tourner...
Bref, on passe devant Arjuna Penance, où on ne s'arrête pas longtemps (entre le chauffeur qui se prennait la tête avec le guide, les vendeurs qui nous assaillaient, etc... C'était insupportable).
La spécialité de Mamallapuram, c'est les sculptures sur pierre, donc on va dans une petite échoppe, on prend 2 ou 3 bricoles , qu'on négocie moyennement, puis on part à l'assaut des temples, l'entrée (ou plutôt la sortie puisqu'on a commencé par la fin) était un mur de guide (je déteste les guides, ils racontent n'importe quoi et t'empêchent de faire ce que tu as envie de faire...), mais une fois l'obstacle franchis, on a pu visiter.
Il y avait beaucoup de monde, il faisait très chaud, on a pris les chemins de traverse.
La sortie était pire que l'entrée, en plus des guides, il y avait les vendeurs.
Conclusion: Ne pas aller visiter Mamallapuram un dimanche ou un jour férié ou pendant des vacances!!!!! On y retournera quand il fera plus frais, et on se débrouillera pour que ce soit en semaine, parce que franchement c'est un site magnifique et très agréable.
On remonte dans la voiture, retour à la maison.
Je me rend compte en écrivant que la journée parait pourries, et bien non, on était juste triste que les vacances se finissent, et on a trouvé la journée très agréable (avec juste quelques moments chiants...), en fait on a trouvé le séjour très agréable et intéressant, on s'est vidé la tête des tracas quotidiens, on s'est reposé, on recommencera.
Retour vers Chennai avec quelques étapes.
D'abord Auroville.
Non loin de Pondichéry, en s'échappant sur de petites routes qui traversent des petits villages, on arrive sur une zone boisée ou est indiqué "Auroville visiteurs".
On se gare sur le parking, c'est joli, vert, propre, il y a même des poubelles!
On demande à notre chauffeur s'il veut venir avec nous, il n'est pas très emballé. Il nous dit qu'il y a des voleurs... en effets tous les chauffeurs étaient dans leurs voitures. Etonnant pour un lieu qui veut réunir tous les peuples dans la paix.
On entre, depuis le temps que j'entends parler d'Auroville, les idéaux de Sri Aurobindo, la mère, le matrimandir, les efforts écologiques des aurovilliens, et le travaille titanesque pour créer une ville verdoyante sur un désert... J'avais mis la barre très haute.
Et là déception, on entre et rien.. 3 batiments: une cafet', un magasin, et un centre d'information désert...
On commence par le magasin (sachant que je vais pratiquement toutes les semaines à celui de Chennai et qu'on venait de faire celui de Pondichéry...), sympa, de toutes façon leurs produits sont super.
Ensuite on monte à l'étage pour avoir le passe pour aller voir le Matrimandir. Passage obligé sur l'histoire de la construction du monument, quelques éléments de base de l'idéologie, un film (qu'on a pas vu) et à la fin de la projection, le pass.
On se rend donc sur le petit sentier qui mène à travers bois au Matrimandir. 1,5 km de promenade ombragée, et la on le voit, brillant, surprenant. Le chemin s'arrête à environ 200 m du monument. Et il n'y a rien. Juste beaucoup de monde fier d'être photographié ici.
On reste quelques minutes et on repart. Je me doutais bien qu'on ne pourrais pas rentrer dans le Matrimandir, c'est un lieu religieux, spirituel, réservé à la méditation... Et de toute façon il n'est pas fini, mais je m'attendais à plus.
Je pensais que sur le site, il y aurais des activités, plus ou moins liées à la spiritualité aurovillienne, qu'il y aurais des ateliers pour sensibiliser les visiteurs à l'écologie... Rien, déception.
On a fini par manger à la cafet' (bio, simple et bon, et pas cher). On a quand même passé un bon moment.
On reprend la route, direction Mamallapuram.
J' y suis déjà aller en décembre avec Alberto et Rebbeca, (Photos ici) mais Stéphane travaillait, alors pourquoi ne pas s'y arrêter, et lui montrer directement le plus intéressant?
Comme d'habitude on demande à Tulasi de venir. Un guide viens vers nous, on a pas besoin de guide, et la le scandale, il menace Tulasi "le site est interdit au chauffeur", on aura tout vu! Tulasi, homme raisonné, nous dit d'y aller seul, qu'il nous attend dans la voiture, ça aurais pu mal tourner...
Bref, on passe devant Arjuna Penance, où on ne s'arrête pas longtemps (entre le chauffeur qui se prennait la tête avec le guide, les vendeurs qui nous assaillaient, etc... C'était insupportable).
La spécialité de Mamallapuram, c'est les sculptures sur pierre, donc on va dans une petite échoppe, on prend 2 ou 3 bricoles , qu'on négocie moyennement, puis on part à l'assaut des temples, l'entrée (ou plutôt la sortie puisqu'on a commencé par la fin) était un mur de guide (je déteste les guides, ils racontent n'importe quoi et t'empêchent de faire ce que tu as envie de faire...), mais une fois l'obstacle franchis, on a pu visiter.
Il y avait beaucoup de monde, il faisait très chaud, on a pris les chemins de traverse.
La sortie était pire que l'entrée, en plus des guides, il y avait les vendeurs.
Conclusion: Ne pas aller visiter Mamallapuram un dimanche ou un jour férié ou pendant des vacances!!!!! On y retournera quand il fera plus frais, et on se débrouillera pour que ce soit en semaine, parce que franchement c'est un site magnifique et très agréable.
On remonte dans la voiture, retour à la maison.
Je me rend compte en écrivant que la journée parait pourries, et bien non, on était juste triste que les vacances se finissent, et on a trouvé la journée très agréable (avec juste quelques moments chiants...), en fait on a trouvé le séjour très agréable et intéressant, on s'est vidé la tête des tracas quotidiens, on s'est reposé, on recommencera.
mercredi 7 mai 2008
Premier week end escapade III
3ème jour: Pondichéry.
Au programme : rien. Far niente, repos, décompressage...
Réveil vers 9H30, douche, petit dej' à 10H30 (heure limite..), on remonte se reposer, 11H30 on sort.
Reconnaissance du quartier. On trouve "Le Café", café (justement) qui donne sur la plage, on s'arrête, il fait chaud, il fait soif.
Midi, on redécolle, on passe devant l'église Notre Dame des anges, on visite.
C'est une jolie église construite par les français en 1865, elle est d'une simplicité reposante.
On se redirige vers la guest, il fait trop chaud, en faisant de petits arrêt chez des antiquaires sur la route.
Arrivée à la chambre vers 13H, sieste jusqu'à 15H, la matinée a été trop fatiguante...
vers 16H, le soleil tape moins fort, on ressort à la recherche du musée Ananda Rangapillai, rue du même nom, donc on traverse la vieille ville, en vain, je n'avais pas le numéro, donc de dépit on s'est arrêté prendre un verre à "la promenade", qui a une petite terrasse sympa.
2 cocktails, une glace (chacun) et 1H30 plus tard, on se met en marche pour l'hôtel, sur le chemin, une fanfare militaire assise aux pieds de Gandhi, et de l'autre côté de la rue, un marché nocturne.
On y fait un tour, handcraft, bijoux, vêtements, restaurants itinérants, films, jouets, manèges... plein de monde, plein de couleurs, plein d'odeurs, un régal.
Retour à la guest, une douche un coca et on se met en route pour le restaurant "Le club", nourriture très bonne, cadre sympa..mais moins bien que l'hôtel de l'orient.
Après cette "dure" journée, une bonne nuit de sommeil pour être reposé pour le dernier jour de ce week end parfait en tout point.
Photos ici et ici
Au programme : rien. Far niente, repos, décompressage...
Réveil vers 9H30, douche, petit dej' à 10H30 (heure limite..), on remonte se reposer, 11H30 on sort.
Reconnaissance du quartier. On trouve "Le Café", café (justement) qui donne sur la plage, on s'arrête, il fait chaud, il fait soif.
Midi, on redécolle, on passe devant l'église Notre Dame des anges, on visite.
C'est une jolie église construite par les français en 1865, elle est d'une simplicité reposante.
On se redirige vers la guest, il fait trop chaud, en faisant de petits arrêt chez des antiquaires sur la route.
Arrivée à la chambre vers 13H, sieste jusqu'à 15H, la matinée a été trop fatiguante...
vers 16H, le soleil tape moins fort, on ressort à la recherche du musée Ananda Rangapillai, rue du même nom, donc on traverse la vieille ville, en vain, je n'avais pas le numéro, donc de dépit on s'est arrêté prendre un verre à "la promenade", qui a une petite terrasse sympa.
2 cocktails, une glace (chacun) et 1H30 plus tard, on se met en marche pour l'hôtel, sur le chemin, une fanfare militaire assise aux pieds de Gandhi, et de l'autre côté de la rue, un marché nocturne.
On y fait un tour, handcraft, bijoux, vêtements, restaurants itinérants, films, jouets, manèges... plein de monde, plein de couleurs, plein d'odeurs, un régal.
Retour à la guest, une douche un coca et on se met en route pour le restaurant "Le club", nourriture très bonne, cadre sympa..mais moins bien que l'hôtel de l'orient.
Après cette "dure" journée, une bonne nuit de sommeil pour être reposé pour le dernier jour de ce week end parfait en tout point.
Photos ici et ici
lundi 5 mai 2008
Premier week end escapade II
2ème jour:
Le temple de Tiruvannamalai: C'est l'un des plus grands temple de l'Inde (10 ha), et surtout un lieu privilégié pour les pèlerins.
En effet, ce serait sur la colline à coté de Tiruvannamalai (Arunachala Hill) que serait apparu, sous la forme d'une colonne de feu, Shiva pour affirmer sa suprématie sur Vishnou et Brahma. Depuis tous les ans en Novembre, lors de la fête de Karthigai, on rend hommage à shiva en allumant au somment d'Arunchala Hill une immense lampe (deepa), qui , avec ses 2000 l de ghee et ses 30 mètres de mèche, brule pendant une semaine entière. Les pèlerins font alors le tour de la colline (14 km... pieds nus, c'est un lieu sacré) et finissent par escalader la montagne.
Nous n'avons fait qu'une petite partie du temple, sans trop nous attarder, il était déjà midi et le sol était plus que brulant (il vaut mieux y aller tôt).
Tulasi (toujours notre guide) nous a permis d'assister à 2 Pongas (de Shiva) dans 2 parties du temple différentes.
L'après midi, nous sommes allé à une 40aine de km de Tiruvannamalai pour visiter le Gingee Fort .
C'est un fort du 15ème siècle qui s'étend sur 3 collines, des rempart de plus de 1.5 km, construit par les gouverneur nayaka pour le roi De Singh (traduction littéral de Tulasi qui prononce "dé singué"). Il passa dans les mains du sultan Adil Shahi de Bijapur, puis dans celle des marathes (musulmans qui, a priori, ont fait un massacre des dieux), puis dans celle des français et enfin des britanniques.
Nous n'avons visité que la citadelle principale, Rajagiri Hill, situer à une altitude de 242m. L'ascension fut très difficile, très peu d'ombre, un soleil cuisant, mais 4 l d'eau plus tard, un Stéphane ronchonnant et un Tulasi surexcité (c'était la première fois qu'il montait sur la colline) on arrivait au sommet.
La citadelle est parsemée de temple (la plupart à Vishnou) ornés de sculptures toujours magnifiques, quelques fresques originales (?) parent certains murs, une vue imprenable sur toute la vallée, un doux vent rafraichissant soufflait... L'ascension en valait la peine.
Ce lieu est vraiment paisible et loin de tout, on reviendra, mais il reste plus d'1h de route pour aller à Pondichéry, où j'avais réservé une chambre dans une Guest House "Colonial heritage".
On arrive à Pondichéry, pas trop tard, on s'installe dans la chambre, on prend une bière, on fait connaissance avec Sabine, la propriétaire (française) de la guest qui nous conseille un restaurant (l'hôtel de l'orient), on l'essaie le soir même, un steak au poivre pour Stéphane, un steak aux champignons pour moi, un régal ça fait si longtemps qu'on a pas mangé de bœuf, un Bordeaux pour accompagner (2006, un peu jeune mais c'est trop bon!), le calme de la ville... Le bonheur.
Une bonne nuit de sommeil pour attaquer la dure journée du lendemain...
Photos disponible ici
Le temple de Tiruvannamalai: C'est l'un des plus grands temple de l'Inde (10 ha), et surtout un lieu privilégié pour les pèlerins.
En effet, ce serait sur la colline à coté de Tiruvannamalai (Arunachala Hill) que serait apparu, sous la forme d'une colonne de feu, Shiva pour affirmer sa suprématie sur Vishnou et Brahma. Depuis tous les ans en Novembre, lors de la fête de Karthigai, on rend hommage à shiva en allumant au somment d'Arunchala Hill une immense lampe (deepa), qui , avec ses 2000 l de ghee et ses 30 mètres de mèche, brule pendant une semaine entière. Les pèlerins font alors le tour de la colline (14 km... pieds nus, c'est un lieu sacré) et finissent par escalader la montagne.
Nous n'avons fait qu'une petite partie du temple, sans trop nous attarder, il était déjà midi et le sol était plus que brulant (il vaut mieux y aller tôt).
Tulasi (toujours notre guide) nous a permis d'assister à 2 Pongas (de Shiva) dans 2 parties du temple différentes.
L'après midi, nous sommes allé à une 40aine de km de Tiruvannamalai pour visiter le Gingee Fort .
C'est un fort du 15ème siècle qui s'étend sur 3 collines, des rempart de plus de 1.5 km, construit par les gouverneur nayaka pour le roi De Singh (traduction littéral de Tulasi qui prononce "dé singué"). Il passa dans les mains du sultan Adil Shahi de Bijapur, puis dans celle des marathes (musulmans qui, a priori, ont fait un massacre des dieux), puis dans celle des français et enfin des britanniques.
Nous n'avons visité que la citadelle principale, Rajagiri Hill, situer à une altitude de 242m. L'ascension fut très difficile, très peu d'ombre, un soleil cuisant, mais 4 l d'eau plus tard, un Stéphane ronchonnant et un Tulasi surexcité (c'était la première fois qu'il montait sur la colline) on arrivait au sommet.
La citadelle est parsemée de temple (la plupart à Vishnou) ornés de sculptures toujours magnifiques, quelques fresques originales (?) parent certains murs, une vue imprenable sur toute la vallée, un doux vent rafraichissant soufflait... L'ascension en valait la peine.
Ce lieu est vraiment paisible et loin de tout, on reviendra, mais il reste plus d'1h de route pour aller à Pondichéry, où j'avais réservé une chambre dans une Guest House "Colonial heritage".
On arrive à Pondichéry, pas trop tard, on s'installe dans la chambre, on prend une bière, on fait connaissance avec Sabine, la propriétaire (française) de la guest qui nous conseille un restaurant (l'hôtel de l'orient), on l'essaie le soir même, un steak au poivre pour Stéphane, un steak aux champignons pour moi, un régal ça fait si longtemps qu'on a pas mangé de bœuf, un Bordeaux pour accompagner (2006, un peu jeune mais c'est trop bon!), le calme de la ville... Le bonheur.
Une bonne nuit de sommeil pour attaquer la dure journée du lendemain...
Photos disponible ici
dimanche 4 mai 2008
premier week end escapade I
C'est le week end du 1er Mai, je profite de 4 jours de vacances pour emmener Stéphane en excursion.
Au programme, une petite boucle partant de Vellore et finissant à Pondichéry.
Départ jeudi matin (pas trop tôt ce sont des vacances quand même) pour Vellore. Arrivée pour le déjeuner au restaurant non veg de l'hôtel "River view point" (comme son nom ne l'indique pas il n'a pas vu sue la rivière). Nous avons mangé un délicieux repas dans un cadre très indien pour pas cher.
Ensuite les choses sérieuses ont commencé, visite du fort du 16ème siècle avec sa promenade de 3 km à 45° à l'ombre (bon on a pas tout fait, juste la moitié), on s'est arrêté dans un musée gouvernemental qui exposait des vestiges de statuts ayant survécues à l'invasion musulmane ( et ensuite à la colonisation britannique).
Nous avons fini notre visite par le temple situé dans le fort. Tulasi nous accompagnait, un guide en or. Il nous a expliqué l'histoire du lieu, ce que signifiait chaque choses, et il nous a même permis de nous faire bénir par Vishnou.
Etape suivante: le Golden Temple de Thirumalaikodi. Que dire? D'extérieur c'était Disney land. Beaucoup de monde, des files d'attentes prodigieuses pour tout (les chaussures, les portables et appareils photos, et surtout l'entrée...), des vendeurs de jeux qui font pleins de lumières et de bruits...
Après avoir acheté... pardon fait un don de 250 Rupees par personnes, nous sommes entré par l'entrée VIP, qui nous permettait de ne pas faire la queue et qui nous donnait aussi le droit d'assister au ponga (bénédiction). et là, je n'est pas de mots pour expliquer la beauté de ce que j'ai vu! Ce temple n'est pas vieux (seulement 20 ans), il est étincelant sous ses 600 crores de Rupees d'or (soit 100 millions d'euros), il est d'une propreté, les jardin sont ordonnée... vraiment il faut le voir pour le croire. Rien à voir avec l'impression que donne l'extérieur.
Visite du temple terminé, une bénédiction par les moines, un petit cadeau (une brochure du temple en tamil, un bracelet rouge, 2 sachets de poudre rouge pour les pongas, et un gâteau indien bizarre mais pas mauvais), il faut se dépêcher à aller à l'hôtel, il est à 1H30 de route (60 km) mais la route est mauvaise et il fait nuit.
Thiruvannamalai:Arrivée à l'hôtel.
Une petite chambre assez spartiate avec douche à l'indienne (un seau et un pichet), la clim, le confort minimum mais bien agréable, une petite terrasse avec vu sur la montagne sacrée ou serait apparu une réincarnation de Shiva sous forme de colonne de feu, on est en plein dans l'Inde religieux.
Toutes les photos du week end sont ici .
Au programme, une petite boucle partant de Vellore et finissant à Pondichéry.
Départ jeudi matin (pas trop tôt ce sont des vacances quand même) pour Vellore. Arrivée pour le déjeuner au restaurant non veg de l'hôtel "River view point" (comme son nom ne l'indique pas il n'a pas vu sue la rivière). Nous avons mangé un délicieux repas dans un cadre très indien pour pas cher.
Ensuite les choses sérieuses ont commencé, visite du fort du 16ème siècle avec sa promenade de 3 km à 45° à l'ombre (bon on a pas tout fait, juste la moitié), on s'est arrêté dans un musée gouvernemental qui exposait des vestiges de statuts ayant survécues à l'invasion musulmane ( et ensuite à la colonisation britannique).
Nous avons fini notre visite par le temple situé dans le fort. Tulasi nous accompagnait, un guide en or. Il nous a expliqué l'histoire du lieu, ce que signifiait chaque choses, et il nous a même permis de nous faire bénir par Vishnou.
Etape suivante: le Golden Temple de Thirumalaikodi. Que dire? D'extérieur c'était Disney land. Beaucoup de monde, des files d'attentes prodigieuses pour tout (les chaussures, les portables et appareils photos, et surtout l'entrée...), des vendeurs de jeux qui font pleins de lumières et de bruits...
Après avoir acheté... pardon fait un don de 250 Rupees par personnes, nous sommes entré par l'entrée VIP, qui nous permettait de ne pas faire la queue et qui nous donnait aussi le droit d'assister au ponga (bénédiction). et là, je n'est pas de mots pour expliquer la beauté de ce que j'ai vu! Ce temple n'est pas vieux (seulement 20 ans), il est étincelant sous ses 600 crores de Rupees d'or (soit 100 millions d'euros), il est d'une propreté, les jardin sont ordonnée... vraiment il faut le voir pour le croire. Rien à voir avec l'impression que donne l'extérieur.
Visite du temple terminé, une bénédiction par les moines, un petit cadeau (une brochure du temple en tamil, un bracelet rouge, 2 sachets de poudre rouge pour les pongas, et un gâteau indien bizarre mais pas mauvais), il faut se dépêcher à aller à l'hôtel, il est à 1H30 de route (60 km) mais la route est mauvaise et il fait nuit.
Thiruvannamalai:Arrivée à l'hôtel.
Une petite chambre assez spartiate avec douche à l'indienne (un seau et un pichet), la clim, le confort minimum mais bien agréable, une petite terrasse avec vu sur la montagne sacrée ou serait apparu une réincarnation de Shiva sous forme de colonne de feu, on est en plein dans l'Inde religieux.
Toutes les photos du week end sont ici .
vendredi 25 avril 2008
Le chat 2 (l'aventure continue)
Enfin à Chennai!
Notre nouvelle vie pouvait alors commencer.
On avait trouvé notre appartement lors du voyage de reconnaissance, remise des clés prévue pour le 12 Janvier, on était le 5, après calcul rapide on devait rester 15 jours à l'hôtel, le temps d'acheter le minimum de meuble.
Revenons au mois de décembre, on recherchait un hôtel, ça pas de problème il y en a des tonnes à Chennai, mais on voyageait avec notre chat et là c'est un gros problème!
La personne chargée de notre relocation devait nous trouver un hôtel, mais rien à faire aucun n'acceptait les chats... sauf le Trident qui nous proposait de laisser le chat dans sa boite de transport dans la bagagerie... Mon chat c'est mon bébé, je ne me voyait pas la laisser 15 jours dans la bagagerie...
On a été tendu tout le mois de décembre, qu'est ce qu'on va faire avec le chat?
1ère hypothèse: On trouve quelqu'un pour la garder en France... la mort dans l'âme.
2ème hypothèse: Valérie s'est proposée pour nous prêter sa maison qui est sur l'East Cost Road et qui n'était pas encore habitée.
3ème hypothèse: Roberto était d'accord pour prendre le chat avec lui dans son appartement...Le hic c'est qu'il n'avait pas encore d'appartement...
4ème hypothèse: On allait au Trident et Quisaz resterait dans la bagagerie, je la sortirais en laisse tous les jours... enfin pas glop...
5ème hypothèse: une intervention divine qui nous permettrait de trouver une chambre ou le chat est accepté.
5ème hypothèse retenue! A quelques jours du grand départ la nouvelle tombe: le Courtyard by Mariott nous accepte avec le chat !!
C'est la première fois qu'il faisait ça. Mon chat est une pionnière (et je n'en suis pas peu fière) en plus d'être le premier chat deux sèvrien à s'exiler en Inde (du moins je pense) c'est le premier animal de compagnie accepté dans un hôtel chennaîte!
Et je pense qu'ils s'en souviendront: "What's the name of the cat? - Quisaz (entendez kiss ass)"
A chaque fois un sourire s'esquissait... Allez savoir pourquoi...
En fin de compte je suis très heureuse d'avoir été au Mariott, pas seulement parce que c'est un hôtel très agréable pour un long séjour, que le personnel est vraiment très avenant et sympathique (non, non je ne touche pas de com...), mais aussi parce qu'au lieu de 15 jours prévus initialement on est resté 2 mois, et que le chat 2 mois en bagagerie... je veux même pas penser à ce qu'elle aurait vécu et dans quel état je l'aurais retrouvée!
Moralité: Voyager avec un chat peut causer bien du tracas!
Notre nouvelle vie pouvait alors commencer.
On avait trouvé notre appartement lors du voyage de reconnaissance, remise des clés prévue pour le 12 Janvier, on était le 5, après calcul rapide on devait rester 15 jours à l'hôtel, le temps d'acheter le minimum de meuble.
Revenons au mois de décembre, on recherchait un hôtel, ça pas de problème il y en a des tonnes à Chennai, mais on voyageait avec notre chat et là c'est un gros problème!
La personne chargée de notre relocation devait nous trouver un hôtel, mais rien à faire aucun n'acceptait les chats... sauf le Trident qui nous proposait de laisser le chat dans sa boite de transport dans la bagagerie... Mon chat c'est mon bébé, je ne me voyait pas la laisser 15 jours dans la bagagerie...
On a été tendu tout le mois de décembre, qu'est ce qu'on va faire avec le chat?
1ère hypothèse: On trouve quelqu'un pour la garder en France... la mort dans l'âme.
2ème hypothèse: Valérie s'est proposée pour nous prêter sa maison qui est sur l'East Cost Road et qui n'était pas encore habitée.
3ème hypothèse: Roberto était d'accord pour prendre le chat avec lui dans son appartement...Le hic c'est qu'il n'avait pas encore d'appartement...
4ème hypothèse: On allait au Trident et Quisaz resterait dans la bagagerie, je la sortirais en laisse tous les jours... enfin pas glop...
5ème hypothèse: une intervention divine qui nous permettrait de trouver une chambre ou le chat est accepté.
5ème hypothèse retenue! A quelques jours du grand départ la nouvelle tombe: le Courtyard by Mariott nous accepte avec le chat !!
C'est la première fois qu'il faisait ça. Mon chat est une pionnière (et je n'en suis pas peu fière) en plus d'être le premier chat deux sèvrien à s'exiler en Inde (du moins je pense) c'est le premier animal de compagnie accepté dans un hôtel chennaîte!
Et je pense qu'ils s'en souviendront: "What's the name of the cat? - Quisaz (entendez kiss ass)"
A chaque fois un sourire s'esquissait... Allez savoir pourquoi...
En fin de compte je suis très heureuse d'avoir été au Mariott, pas seulement parce que c'est un hôtel très agréable pour un long séjour, que le personnel est vraiment très avenant et sympathique (non, non je ne touche pas de com...), mais aussi parce qu'au lieu de 15 jours prévus initialement on est resté 2 mois, et que le chat 2 mois en bagagerie... je veux même pas penser à ce qu'elle aurait vécu et dans quel état je l'aurais retrouvée!
Moralité: Voyager avec un chat peut causer bien du tracas!
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